24 novembre 2025

Le digital représente 75 % des ventes ; un quart est réparti sur quatre boutiques, selon Laetitia Lamari et Adrien Naeem

Le digital représente 75 % des ventes ; un quart est réparti sur quatre boutiques, selon Laetitia Lamari et Adrien Naeem

Digital : trois quarts des ventes, un quart réparti sur quatre boutiques

Le digital continue de dominer, mais les points de vente physiques conservent un rôle distinct. C’est le constat principal ressorti d’un échange entre Adrien Naeem et Laetitia Lamari.

Un partage clair des canaux

Interrogée sur le poids du commerce en ligne, Laetitia Lamari confirme : « C'est encore trois quarts des ventes au global et donc un quart qui est réparti sur nos quatre boutiques. » Adrien Naeem avait résumé la question de façon simple : « Le digital, ça pèse la majorité encore des ventes, c'est ça ? »

Ces chiffres montrent une distribution nette entre une majorité d'achats réalisés via des canaux numériques et une part physique concentrée sur un réseau restreint de magasins.

Enjeux opérationnels et stratégiques

Pour des acteurs dont la répartition ressemble à celle évoquée, plusieurs priorités émergent. La prépondérance du digital impose d'optimiser les parcours en ligne, la logistique des commandes et le suivi client. En parallèle, les boutiques — ici au nombre de quatre — doivent justifier leur existence par des services complémentaires : expérience client, stations de retrait et de retour, conseil ou animation locale.

L'équilibre entre rentabilité et présence physique reste délicat. Un quart des ventes réparti sur quelques points de vente laisse peu de marge d'erreur sur la performance unitaire de chaque boutique. Cela implique une gestion fine des stocks, une formation du personnel et une proposition de valeur différenciante en magasin.

Perspectives : vers un modèle véritablement omnicanal

L'exemple chiffré mentionné par Laetitia Lamari illustre la trajectoire de nombreux acteurs : accélération du numérique tout en maintenant des points de contact physiques. La conséquence logique est la montée en puissance d'une stratégie omnicanale, où le digital et le physique se complètent plutôt que de s'opposer.

Adrien Naeem et Laetitia Lamari mettent ainsi en lumière un constat simple mais structurant pour la distribution contemporaine : le digital porte la majorité des ventes, mais les boutiques restent essentielles pour certaines fonctions clés du commerce.

Conclusion

Le partage 75/25 entre digital et boutiques impose aux entreprises de repenser leurs priorités opérationnelles. Optimisation numérique, efficience logistique et expérimentation en magasin sont autant de chantiers à mener pour tirer parti de cette double réalité commerciale.